LES POINTS À RETENIR DU DERNIER RAPPORT DU GIEC
C’est quoi le Giec ?
Le GIEC (Groupement d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), est un organisme dépendant de l’ONU créé en 1988, qui évalue sans parti pris les changements liés au réchauffement climatique d’origine humaine.
Il est composé d'experts qui compilent toutes les études et connaissances scientifiques sur les sciences du climat en un rapport complet à destination des dirigeants et des citoyens.
Le constat et les tendances actuelles :
Le message de ce sixième rapport nommé « Atténuation du réchauffement climatique » du GIEC est assez net : « Les preuves sont claires : il est temps d'agir » (Groupe de Travail III).
Les émissions totales de Gaz à Effet de Serre (GES) dûes à la présence humaine sont en augmentation depuis 2010 dans les principaux secteurs d’activité, avec une concentration de cette hausse dans les zones urbaines. En effet, les contributions régionales aux émissions de Gaz à Effet de Serre ne sont pas constantes et varient notamment en fonction du niveau de revenu.
Selon le rapport du
GIEC,
10 % de ménages dont les émissions par habitant sont les plus élevées contribuent de manière disproportionnée aux émissions mondiales de GES des ménages.
Les solutions pour limiter le réchauffement climatique :
Dans le but de limiter le réchauffement planétaire et climatique à 1,5°C , les solutions proposées par le GIEC sont concrètes et basées sur des études scientifiques. Les principales solutions sont les suivantes :
- Réduire l’utilisation des énergies fossiles et opter pour des alternatives telles que les énergies renouvelables ou des carburants alternatifs (hydrogène, biocarburant durable) ;
- Baisser les émissions de gaz à effet de serre mondiales de 40 à 70% d’ici 2050. Cela implique un changement de mode de vie des sociétés et de grandes contributions de tous les partis qui passent par la marche, l’usage du vélo, les voitures électriques, la diminution des déplacements aériens ;
- Améliorer l’absorption et le stockage en carbone. En effet, la restauration et la protection de la biodiversité permettra d’y stocker le carbone émis et donc réduire sa présence dans l’air ;
- Moderniser les bâtiments déjà présents et les techniques d’atténuation dans les nouveaux bâtiments afin d’atteindre d’ici 2050 des infrastructures net zéro émission ;
- Financer et mettre en place des politiques qui encouragent et développent les innovations à faible émission ;
Le GIEC insiste sur le fait que les investissements actuels pour la lutte contre le réchauffement climatique sont 6 fois moins importants que les moyens à investir d’ici 2030.
Pour lire le rapport complet du GIEC, vous pouvez le retrouver ici. Il est possible de retrouver également une présentation synthétique ici.
Zoï vous accompagne dans la mise en place de ces pratiques quotidiennes avec un véritable plan d’action environnemental.



